Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

l'ici d'ailleurs

5 avril 2011

Amristsar - quelques images

GOLDEN_TEMPLE___JOUR_104Le temple d'or depuis l'entrée de l'enceinte du temple

GOLDEN_TEMPLE___JOUR_06Recouvert de plaques d'or... à partir de 2 m du sol, inutile de tenter les pélerins

GOLDEN_TEMPLE___JOUR_82Une foule dense avance à petits pas sur le pont qui relie les bords du lac au temps d'or

GOLDEN_TEMPLE___NUIT_06Et la nuit,il devient irréel

Publicité
Publicité
5 avril 2011

Amritsar, le lieu saint des SIKHS

Amritsar est aussi, et surtout, le lieu saint des SIKHS. Il est dit dans les textes que venir en pélerinage à Amritsar équivaut à faire 23 autres pélerinages !

Petite anecdote encore à propos des SIKHS : Ces fiers personnages arborent, pour beaucoup, un turban splendide qu’il est impossible de confondre avec d’autres, car la façon de l'enrouler autour de la tête est très particulière. GOLDEN_TEMPLE___JOUR_01Un SIKH entrant dans le temple d'or, en plus du turban, beaucoup de SIKHS portent un filet à barbe, comme celui-ci

Ils doivent en outre respecter impérativement 5 grandes règles qui sont :

-          Ne jamais se couper les cheveux ni la barbe

-          Toujours avoir sur eux (hommes et femmes) un couteau visibleGOLDEN_TEMPLE___JOUR_96Le couteau est  bien apparent

-           Posséder sur eux un peigne qu’ils laissent accrocher dans leurs cheveux

-          Etre vêtu d’un pantalon court en signe de modestie

-          Maintenir un bracelet de métal à leur poignet en signe de force.

Vous vous souvenez sans doute des drôles de petits personnages mis en scène dans une des publicités la société KODACK. Ils arboraient un  fichu noir sur la tête avec une protubérance sommitale, vous pouvez transposer cette image sur les enfants des SIKHS. Les garçons ne sont, en effet, pas autorisés à porter le turban tant qu’ils ne sont pas mariés. En revanche, ils ne peuvent montrer leurs cheveux, aussi les emprisonnent-ils donc dans un foulard, noir le plus souvent. Leurs cheveux étant noués en un chignon au sommet de la tête, le fichu les serre en une protubérance pour éviter de glisser.GOLDEN_TEMPLE___JOUR_121Un jeune garçon impressionné par le lac sacré

A propos du temple d’Or, que vous découvrez sur ces photos, il faut aussi savoir que les SIKHS sont des gens extrêmement accueillants et généreux. A titre d’exemple, plus de 100.000 pèlerins visitent, chaque jour, ce haut lieu sacré de leur religion. Et pourtant lorsque vous déambulerez autour du lac sacré qui entoure le temple, vous ne pourrez ressentir qu’une impression de très grand calme et de recueillement respectueux. GOLDEN_TEMPLE___JOUR_52Foule qui contourne le lac sacré et dans lequel beaucoup se baignent - au fon une petite construction permet aux femmes de se baigner à l'abri des regards

Enfin, comme dans tous les temples SIKHS, que vous croiserez sur votre route un peu partout en Inde et que vous reconnaitrez immédiatement par l’immense mat drapé de tissu orange, dominé par une pointe de lance, qui précède l’accès au temple, GOLDEN_TEMPLE___JOUR_33Les deux lances devant la passerelle qui mène au temple d'or, situé au milieu du lac

Vous pourrez aussi déjeuner ou dîner gratuitement dans le LANGAR du lieu. En effet lorsque vous pénétrez dans un temple SIKH, qui que vous soyez, quelle que soit votre religion, quelle que soit votre appartenance à une caste, vous êtes invités à partager un repas. C’est d’ailleurs aussi vrai, certains jours de fêtes SIKHS ou nationales où l’on vous interpellera sur la route, en vous invitant à partager un repas sous une grande tente dressée pour l’occasion. 

Le LANGAR d’AMRITSAR est impressionnant  par son organisation et par son efficacité. Imaginez qu’ici on sert par jour entre 150.000 et 200.000 repas gratuits. Comment y parvient’ on ?

-          Les aliments sont offerts au temple par les riches dont les grands commerçants du PUNJAB

-          L’épluchage des légumes est effectué par des cohortes de pèlerins qui se proposent volontairement

-           La cuisine, la production de 300 à 400.000 chappattis (sorte de petites galettes de blé qui remplace le pain et les couverts dans le repas indien traditionnel), la distribution des couverts et plateaux en inox dans lesquels la nourriture sera disposée, le service dans l’impressionnant lieu de collation, le lavage de la vaisselle, après les repas, etc.…, tout cela est l’affaire des pèlerins et vous serez surpris de la propreté qui règne en ce lieu.

Comme vous l’aurez compris, ce lieu de prières psalmodiées par les prêtres, ne peut vous laisser insensible et vous risquez fort, comme cela nous est arrivé, de revenir aussi, la nuit venue, pour baigner dans la sérénité du lieu et jouir de la magie de ce temple d’Or qui rutile de mille feux et qui se mire dans les eaux du lac.

5 avril 2011

Amritsar, des pages sanglantes de l'histoire de l'Inde

Si un jour vous en avez la possibilité, n’hésitez surtout pas à inscrire la ville d’AMRITSAR à votre programme de visite en Inde du Nord. Ce haut lieu du PUNJAB et surtout des SIKHS de l’Inde mérite assurément le détour et vous risquez, à votre tour de succomber aux charmes des lieux.

Petit retour sur l’histoire des SIKHS, sans vouloir vous asséner un cours magistral sur le sujet. Il faut juste savoir que cette grande famille indienne représente environ 2 % de la population indienne, ce qui les place en 4ème position parmi les grandes religions que compte l’Inde.

Le GURU le plus important des SIKS est assurément le GURU NANAK qui a vécu en ce lieu devenu « SAINT », au 15ème siècle.

Les SIKS sont des gens très fiers, mais aussi très tolérants et, aujourd’hui, pacifiques. S’ils ont assurément été des guerriers inflexibles, ils acceptent toutes les religions et font preuve de beaucoup d’humanisme.

Un des grands moments historiques qui a marqué durement cette ville est le massacre féroce et gratuit qu’a perpétré le brigadier général anglais DYER, en 1912. Il a fait donné l’artillerie contre plus de 5000 personnes enfermées dans une enceinte dépourvue d’issues de sorties annexes. LIEU_DU_MASSACRE_DE_2000_SIKS_par_DYERS_1Monument commémoratif sur la place, devenue jardin du souvenirLIEU_DU_MASSACRE_DE_2000_SIKS_par_DYERS_0Entrée du jardin

La raison officielle de cet atroce épisode de l’histoire de la colonisation anglaise était qu’un Indien n’avait pas respecté une loi obligeant les « indigènes » à se prosterner face contre terre au passage de ladies anglaises, dans les rues étroites. 2 000 Indiens furent tués ou blessés, dont un certain nombre qui se sont jetés dans un puits, pour tenter d’échapper à la fusillade. 

Le lieu se visite encore aujourd’hui et il règne y toujours un recueillement intense et émouvant.LIEU_DU_MASSACRE_DE_2000_SIKS_par_DYERS_3Une représentation du massacre dans le musée installé dans le jardin

Un autre grand moment dramatique de l’histoire des Sikhs est celui où Mme Indhira GANDHI, en 1984, a tenté de mater la rébellion indépendantiste des SIKS, en détruisant au canon le TEMPLE D’OR dans lequel  les derniers résistants s’étaient retranchés, en toute dernière extrémité. Vous constaterez depuis que le « GOLDEN TEMPLE » brille aujourd’hui de mille feux… Il faut aussi se souvenir que Mme Indhira GANDHI a été, quelques années plus tard, assassinée, à titre de vengeance par un de ses gardes SIKHS.

Aucune mention de cet autre massacre dans la ville, ni dans le temple d'Or !

5 avril 2011

Du jus de canne à sucr 100 % bio

 

Dans le PUNJAB, la végétation est d’autant plus luxuriante que la terre est fertile et que l’eau ne manque pas, comme c’est hélas le cas, à quelques centaines de kilomètres plus au sud, au Rajasthan. Il faut dire que le PUNJAB se situe au pied des montagnes de la chaîne de l’Himalaya.

Parmi la grande diversité de cultures que l’on trouve ici, la culture de la canne à sucre pousse sans demander d’efforts particuliers aux fermiers.

Pour preuve, après un rapide et sommaire labour, on enfouit horizontalement et superficiellement , dans des sillons peu profonds, des tiges de canne à sucre fraîches d’environ 2 m 50 à 3 m 00, qui produiront une bonne vingtaine de nouvelles tiges. Neuf mois plus tard, on procédera à une nouvelle récolte.CHEZ_RAJESH___MAKORA__15Récolte de la canne

Pour exploiter ces tiges, les fermiers et quelques artisans vont faire preuve d’ingéniosité. On trouve un peu partout des installations de traitement totalement artisanales et écologiques… Tout est utilisé et recyclé dans la canne à sucre.SUCRERIE_03On écrase la canne pour en extraire le jus

La première étape de cette transformation consiste à extraire le jus des cannes, à l’aide de moulins de pierre d’un autre âge, entraînés par des bœufs ou mus par des moteurs archaïques.

Le jus brut ainsi produit pourra, après avoir été sommairement filtré,  être consommé frais, en l’état, après un séjour dans le réfrigérateur. C’est succulent. Les fermiers mélangent ce jus avec du yaourt, mais ce mélange ne nous a pas tenté.La majeure partie de la production va ensuite subir, dans une cuisine digne de PANTAGRUEL,  plusieurs transformations.

Sous 3 « wooks » géants, chauffés à blanc, juchés sur d’énormes fours briquetés, on fait bouillir le jus. Les débris de canne restant après l’extraction du jus servent de carburant.

Un premier wook va permettre  l’évaporation d’une bonne partie de l’eau contenue dans le jus. SUCRERIE_06Le jus, d'un beau vert tendre bouillotte et s'évapore

Le jus déjà épaissi, est transvasé dans le deuxième « wok » qui va favoriser l’écrémage des impuretés et pour produire un sirop de sucre épais.

Après un dernier transfert dans le 3èmewook on extraira une forme de caramel mou, qui sera ensuite étalé sur un plateau en bois ou en marbre froid, qui permettra la cristallisation du sucre, avant sa mise en boules.

Ces boules de mixture molles, que l’on nomme « GUR » se conserveront  1 an. SUCRERIE_11Elles feront la joie des petits et des grands les  jours de DIWALI, la fête des lumières, en novembre et pendant toute la période hivernale.

Plus bio et plus écologique, on ne peut faire.

 

5 avril 2011

quelques images de Chandigarh

PUNJAB_ET_HARYANA_HIGH_COURT_05L'escalier de la haute cour de Justice, les pots de fleurs sont l'indian toch de ce bâtiment qui est resté tel que Le Corbusier l'avait construit

Couleurs primaires, une signature de Le CorbusierPUNJAB_ET_HARYANA_HIGH_COURT_08PUNJAB_ET_HARYANA_HIGH_COURT_15Deux façades de la haute cour de justice

Secr_tariat_9Le toit terrasse du secrétariat du Parlement, un autre principe de construction de Le Corbusier

PUNJAB_ET_HARYANA_HIGH_COURT_23La main, symbole de la ville

Publicité
Publicité
5 avril 2011

Chandigarh le secrétariat du parlement Chandigarh

Chandigarh

Secr_tariat_5le secrétariat du parlement

Chandigarh est une ville à part en Inde. Née de la volonté de J. Nehru de construire ville symbole de la modernité, de la nouvelle Inde, elle a été conçue par Le Corbusier et son équipe.

Œuvre titanesque, elle représente,  sans doute un rêve pour beaucoup d`architectes-urbanistes : concevoir une ville et la réaliser.

Les difficultés n`ont pas manqué, administratives, politiques, financières, mais, au final, la ville est là, bien vivante, et ses habitants sont particulièrement fiers d`y vivre, conscients que Chandigarh est une exception en Inde. De parole d`Indien, il n`y a pas plus chauvin qu`un habitant de Chandigarh : une assertion à moduler, car nous sommes tous le "Chandigarhien de quelqu’un ", n'est-ce pas ! Mais, ce qui est certain est que dès l’entrée, si l’on se sent en Inde, l’on se sent aussi ailleurs.A_TRAVERS_LA_VILLE_0Vue d'un quartier

Ville propre, verte, fleurie, aérée,  les vaches y sont interdites, de même que les petites boutiques ambulantes que l`on trouve dans toutes les autres villes indiennes : boutiques de thé, de fruits, vendeurs de pakoras ou jalebis (des beignets frits et des pâtisseries frites elles aussi).

La ville s`organise en secteurs, quartiers autonomes construits sur un plan carré dont le centre, piéton, est réservé aux commerces, aux administrations, aux écoles, etc... Les habitations entourent ce centre, sur les quatre côtés et les voitures se garent en périphérie de bloc, toutes les activités sont ainsi accessible à pied uniquement : les enfants peuvent aller à l`école en toute sécurité, la pollution et le bruit de la circulation sont circonscrites à l `extérieur  du bloc.A_TRAVERS_LA_VILLE_2Le long d'une rue

La main ouverte, symbole de Chandigarh, a été imaginée par Le Corbusier : ouverte pour donner et pour recevoir. Dans le parc situé entre deux des réalisations majeures de Le Corbusier dans la ville, la Haute cour de justice et le Parlement, se trouve une gigantesque main, sculpture de béton, elle tourne en fonction du vent.PUNJAB_ET_HARYANA_HIGH_COURT_06L'entrée de la haute cour de justice

22 mars 2011

Chennai, Delhi, Chandigarh, Incredible India

A_TRAVERS_LA_VILLE_04Un jour ordinaire à Chennai

Nous quittons l'Inde du sud par Chennai, l'ancienne Madras, devenue la capitale hyperactive du Tamil Nadu.

A_TRAVERS_LA_VILLE_05L'hôtel Hyatt  QUARTIER_DES_PECHEURS_4Le quartier des pêcheurs

Et retrouvons Delhi et son nouvel aéroport.

Puis nous prenons la route du nord, notre première halte sera Chandigarh, la cité construite par Le Corbusier à la demande de Nehru, pour symboliser l'Inde moderne.

Secr_tariat_14Vue du parlement du Penjab et de l'Haryana à Chandigarh

A_TRAVERS_LA_VILLE_13Le solgan du ministère indien du tourisme se vérifie tous les jours : Incredible India !

22 mars 2011

Mahabalipuram et ses sculpteurs de génie

MAHABALIPURAM, ce lieu chargé d’histoire se situe au bord du Golfe du Bengale, dans la province du Tamil Nadu. En 1984, il a hélas subi l’assaut  meurtrier du TSUNAMI qui a tout balayé sur son passage. Ce ut particulièrement néfaste pour les pécheurs qui habitaient de simples huttes de branchages, implantées directement sur les plages… Et pourtant, ce lieu est avant tout un lieu mythique de l’art de la sculpture.

PECHEURS_1Pêcheurs au large de Mahabalipuram

 

Vers le 6ème et 7ème siècle les CHOLAS, la dynastie régnante à l'époque sur tout le sud de l'Inde, ont entrepris de sacraliser ce lieu, en décidant de modeler quelques uns des monolithes de granit qui parsemaient le littoral, pour en faire des temples et reproduire le bestiaire qui les entouraient, sur l’un des sites...MAHABALIPURAM_05      MAHABALIPURAM_06

Sur un autre site, ils ont sculpté avec patience un énorme rocher, pour le transformer en un lieu de réunion et de dévotion…

Ailleurs, sur un pan de rocher abrupt, on peut découvrir tout un monde impressionnant de : dieux, danseurs, ermites, sâdhus, etc…MAHABALIPURAM_43

Dans deux de la dizaine de grottes que compte le site, c’est la vie locale de l’époque qui a été ciselée dans le granit. Des détails attendrissants de la vie quotidienne sont fidèlement reproduits : enfants dans les bras de leur mère ou tenus par l’avant bras, comme on le fait encore couramment aujourd’hui, MAHABALIPURAM_47

traite d’une vache, comme on la pratique toujours, dans les campagnes indiennes…MAHABALIPURAM_46

Le plus surprenant de tout cela reste surtout que tout cela nous soit parvenu quasiment intact, alors qu’il y a moins de 10 ans, à peine, que l’on commence à canaliser le flot des visiteurs, (indiens pour la majeure partie), qui envahit quotidiennement tous les sites de MAHABALIPURAM…

Dernier détail que l’on peut encore voir sur ce site :

MAHABALIPURAM_56ce très impressionnant  monolithe  de granit rond, qui nargue toutes les lois de l’équilibre, en se maintenant, on ne sait trop comment, en équilibre, sur une forte pente granitique. La majorité des touristes qui fréquentent ce lieu se bouscule pour poser sous ce géant de granit. Par souci de sécurité,  les autorités de la ville ont souhaité le consolider et ont fait appel à 10 éléphants attelés qui n’ont pu le déstabiliser !

Pour le fun enfin. Ce village compte, sans doute encore pour longtemps, une grande quantité de sculpteurs, qui perpétuent fièrement la tradition ancestrale et proposent aux touristes avec des éléphants, des dieux et tout un bestiaire aussi diversifié que fantastique…

D. LEGENDRE    

22 mars 2011

Tranquebar, une colonie danoise

COMPTOIR_DES_EPICES_DANOIS_02Située tout près de Karikal, la petite ville de Tranquebar est la seule colonie danoise du sous-continent. L'entrée de la ville coloniale se fait par un portail monumental. A l'intérieur,une grande rue, une école religieuse, une église, une place en reconstruction et l'ancien fort. Le gouvernement danois finance la restauration/reconstruction d'un certain  nombre d'édifices.

COMPTOIR_DES_EPICES_DANOIS_08La grande rue avec ses façades à colonnade pour se protéger du soleil

COMPTOIR_DES_EPICES_DANOIS_15 L'église protestante ou méthodiste (?) est encore  très vivante : une réunion se déroulait dans la salle paroissiale lors de notre visite.

COMPTOIR_DES_EPICES_DANOIS_22Le fondateur de la colonie, un érudit, qui a amené la première presse à imprimer dans le sud de l'Inde, a écrit la première grammaire tamoule, a traduit la bible en tamoul et en allemand des poèmes tamouls. La tradition poétique est très ancienne en pays tamoul. Sa statue est érigée au bout de la grande rue, dans la perspective du porche et ouvre sur la place du front de mer.

COMPTOIR_DES_EPICES_DANOIS_26La place en complète reconstruction et le fortCOMPTOIR_DES_EPICES_DANOIS_68Dans le petit musée du fort, poussiérteux et désuet, quelques perles comme cette gravure de la garnison suédoise en poste à Tranquebar.

22 mars 2011

Pndicherry, Puducherry, ville noire

MARCHE_AUX_FLEURS_03A côté de la ville "blanche" se trouve la ville "noire" (sic), la ville indienne. Son marché est très animée. On y vend les pétales de fleurs au poids et toute la journée des tisseurs de fleurs confectionnent des guirlandes et des gerbes, pour touts les grands événements de la vie mais aussi pour les plus modestes. Il est d'usage d'offrir une guirlande de fleurs à ses invités en Inde. Le commerce des guirlandes est, si j'ose dire, florissant.MARCHE_AUX_FLEURS_09

MARCHE_AUX_FLEURS_01Les boutiques de fleurs se succèdent, et embaument le jasmin et la rose. En Inde du sud, les femmes ont l'habitude, en sortant de chez elles, le matin, d'acheter une petite guirlande de fleurs, le plus souvent du jasmin, qu'elles accrochent à leur natte ou à leur chignon.

 

Les légumes sont innombrables, l'Inde du sud est un pays de cocagne, avec du soleil, de l'eau en abondance et la gastronomie y est très inventive et raffinée, le sucré salé domine avec la noix de coco, omniprésente et les épices, bien sûr MARCHE_AUX_LEGUMES_06Les épices ne poussent pas au Tamil Nadu, mais dans l'état voisin du Kerala. En revanche, toutes les sortes de lentilles et autres légumineuses sont de production locale.

MARCHE_AUX_LEGUMES_13Le bananier est un arbre providentiel. Les feuilles servent d'assiette, les bananes se comment vertes ou mûres, cuites ou crues (il existe une vingtaine de sortes de bananes dont une banane rose). La fleur est coupée une fois que le régime de bananes est formé. Elle se consomme cuite en ragout de légumes.

MARCHE_AUX_POISSONS_3Si le port marchand, très actif jusqu'au 19ème siècle, a complètement disparu, le port de pêche est encore en activité et le marché aux poissons bien achalandé. Les conditions d'hygiène n'ont pas encore atteints nos standards et son accès est délicat pour les odorats sensibles.

La ville indienne s'étend, se modernise, les malls apparaissent comme partout ailleurs en Inde, et les lotissements (colonies) poussent en périphérie.

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 > >>
l'ici d'ailleurs
Publicité
Publicité